Bordeaux Aquitaine Marine
Biographies A- C
Adet, Baste, Burguerieu, Cleirac
ADET (Edouard)
— (sources : Le Courrier australien, The Argus, State Library Victoria)
Curieuse
histoire
que
celle
de
Edouard
Adet
qui,
en
1851,
décide
à
22
ans
de
quitter
sa
ville
natale
de
Bordeaux
pour
s’installer
à
Melbourne
en
Australie.
N’ayant
pas
trouvé
de
ligne
régulière
sur
l’Australie,
il
affréta
pour
lui-même
un
navire
chargé
de
vin
de
Bordeaux et de cognac..
A
Melbourne,
il
s’installe
au
227
Bourke
street,
s’associe
à
Gustave
Curcier,
et
devient
rapidement
l’un
des
acteurs
majeurs
du
négoce
des vins et alcools français dans l’état de Victoria. Les clairets français étaient les vins les plus appréciés à Melbourne.
En 1858, il remplace le comte de Chabrillon comme consul de France à Melbourne. Il est naturalisé australien l’année suivante
Le 30 mars 1860, il épouse Louise Mary Tully dont il aura sept enfants.
En
1861,
il
déménage
pour
prendre
des
locaux
plus
vastes
dans
Market
Street.
En
1863,
il
est
distributeur
officiel
pour
l’Australie
de
la
maison de champagne Krug.
En 1875, il est décoré de la légion d’honneur. Il décède à Bordeaux en 1903 où il s’était retiré pour sa retraite.
BASTE (Pierre, comte -)
— (extrait de P. Levot & Doneaud A. - Les gloires maritimes de la France – Arthus Bertrand,Paris, 1866)
Contre-amiral,
né
à
Bordeaux,
le
21
novembre
1768,
de
parents
pauvres,
entra
à
l'âge
de
13
ans
dans
la
marine
marchande,
la
quitta
en
1793
pour
prendre
du
service
sur
les
bâtiments
de
l'État,
à
titre
d'enseigne
auxiliaire,
et
nommé
capitaine
au
long
cours
l'année
suivante,
commanda
à
Saint-Domingue
la
goélette
l'Hirondelle, puis le brick le Jacobin, avec lequel il explora les côtes de la Nouvelle-Angleterre.
En
1795,
il
se
distingua
aux
combats
des
5
messidor
an
III
et
2
frimaire
an
IV,
et
commanda
la
demi-galère
la
Voltigeuse,
qui
faisait
partie
de
la
flottille
du
lac
de
Garde.
Il
passa
de
là
à
Mantoue,
et,
après
y
avoir
soutenu
avec
honneur
divers
combats,
il
fut
mis
a
la
tête
de
la
flottille
qui
rendit
de
si
grands
services
pendant
le
siège
de
cette
ville.
Enseigne
depuis
le
21
mars
1796,
il
commanda
comme
lieutenant
provisoire
le
brick
la
Mérope
au
siège
de
Malte,
et
se
trouva,
le
16
thermidor an VI, au combat d'Aboukir.
Chargé,
en
floréal
an
VIII,
de
porter
des
dépêches
au
gouverneur
de
Malte,
bloqué
par
les
Anglais,
il
accomplit
sa
mission.
Revenu
dans
l'île
quelque
temps
après,
il
prit
part
à
la
belle
défense
des
Français.
Lieutenant
de
vaisseau,
en
mai
1800,
il
partit
pour
la
désastreuse
expédition
de
Saint-Domingue,
dont
il
avait
prévu l'issue, et où, à deux reprises, il fut sur le point de périr; la première fois, dans l'incendie du Cap ; la seconde fois, de la fièvre jaune.
Capitaine
de
frégate
à
son
retour,
et
commandant
le
troisième
équipage
du
bataillon
des
marins
de
la
garde,
il
se
distingua
au
bombardement
du
Havre,
en
1805,
où,
commandant
la
canonnière
la
Boulonaise
,
il
força
à
la
retraite
un
cutter
et
brick
anglais.
Détaché
ensuite
à
Ostende,
sous
les
ordres
du
contre-amiral
Magon,
il
activa
les
armements
de
ce
port,
puis
se
distingua
dans
plusieurs
affaires
devant
Calais
et
Boulogne.
Emmené
par
Napoléon
en
Autriche,
en
1806,
il
rendit à l'armée de grands services sur le Danube, au pont de Vienne et à l'île Lobau.
Dans
la
campagne
de
Prusse,
en
1507,
il
équipa
à
Dantzick
une
flottille
pour
faciliter
les
opérations
du
siège
de
Pillau,
et
enleva
un
convoi
de
42
voiles
qui
apportait
des
vivres
à
l'ennemi.
L'année
suivante,
en
Espagne,
à
la
tête
de
1200
hommes,
il
conserva
intactes
vingt
lieues
de
terrain,
et
s'empara
de
vive
force
de
Jaon.
Élevé
en
1809
au
grade
de
colonel
des
marins
de
la
garde,
il
arma
sur
le
Danube
une
flottille,
qui
prit
l'île
de
Mulheisen.
Puis
il
revint
en
Espagne,
et
y
prit
encore
Almanza.
Napoléon
le
nomma
comte
de
l'Empire
la
même
année,
contre-amiral
en
1811,
général
de
brigade
en
1813.
C'est
en
cette
qualité
qu'il
participa
à
la
campagne
de
France.
Il
n'en
vit
pas
la
fin,
étant
mort
en
février
1814,
des
suites
d'une
blessure
reçue
au
combat
de
Brienne.
(Moniteur
universel
du 22 février 1814).
BURGUERIEU
(Raymond)
-
Sauveteur
du
département
de
la
Gironde
-
Extrait
de
l'ouvrage
«
Les
sauveteurs
girondins
»
Par
Marius
Dorgan
(1876)
Le
29
juillet
1856,
trois
hommes,
les
nommés
Léon
Lac,
Henri
Quinard
et
Fougère,
se
promenaient
en
bateau
dans
le
port
de
Bordeaux.
Tout
à
coup,
et
par
suite
d'une
imprudence,
l'embarcation
chavira
et
les
promeneurs
furent
précipités
dans
la
Garonne
où
ils
auraient
infailliblement
péri,
si
Burguerieu
n'était
pas
venu
à leur secours. Après de longs efforts, il parvint à les ramener tous trois à terre et à les arracher à une mort certaine.
Le
4
août
1857,
le
nommé
Hippolyte
Guinier
tombe
à
l'eau
aux
Douze-Portes,
et
va
y
trouver
la
mort,
lorsque
Burguerieu
se
jette
tout
habillé
dans
la
Garonne
et
parvient à le sauver.
Le lendemain, il sauve également le nommé Félix Limosin, en danger de se noyer près du pont de Bordeaux.
Enfin, quelque temps après, il sauve, près des chantiers de l'Océan, le nommé Edouard, qui venait de tomber à l'eau.
La lutte de Raymond Burguerieu contre la mort se poursuit, il semble qu'elle veut le narguer et qu'elle attend sa présence pour choisir ses victimes.
En
1858,
le
12
novembre,
un
terrible
incendie
éclate
à
la
corderie
située
près
de
l’établissement
des
Aliénées
de
Bordeaux.
Un
homme
est
surpris
par
les
flammes,
et
il
lui
est
impossible
d'échapper
à
une
mort
inévitable.
L'anxiété
est
au
comble
parmi
les
assistants,
les
cœurs
battent
et
chacun
pleure
sur
le
sort
de
la
malheureuse
victime.
Dans
un
instant,
si
un
miracle
ne
s'opère
pas,
la
toiture
et
les
planchers
vont
s'effondrer
et
engloutir
l'infortuné.
Mais
il
n'en
sera
rien,
Raymond
Burguerieu
est
là
:
ce
miracle,
il
l'opérera.
N'écoutant
que
son
courage,
il
se
précipite
au
milieu
des
flammes
et
parvient
à
en
retirer
le
malheureux
aux
acclamations
d'une
foule
enthousiasmée.
Le
courageux
sauveteur
reçut,
dans
cette
circonstance,
une
blessure
au
bras
droit,
que
constate
un
certificat
délivré
par le docteur Azam.
Le
29
juin
de
la
même
année,
il
avait
déjà
retiré
de
la
Garonne
le
nommé
Sellier,
qui
était
sur
le
point
de
se
noyer.
En
1861,
il
retire
de
l'eau
le
nommé
Pierre
Coquereau.
En 1862, il sauve successivement les nommés Jacques Charretier, Cabannes et Chauveau, qui étaient en danger de se noyer dans la Garonne.
L'année
1863
est
dignement
remplie
par
le
sauveteur
bordelais
:
Il
arrête
tout
d'abord,
dans
la
cour
de
l'abattoir
de
Bordeaux,
un
cheval
emporté
qui
y
répandait la terreur. Il ne put le maîtriser de suite et fat traîné sur les pierres pendant quelques instants.
Le 6 mai et le 5 juillet, il sauve les nommés Bourseaud et Louis Gourgues, qui allaient périr dans la Garonne.
Le
3
novembre
de
la
même
année,
un
bœuf
furieux
parcourait
la
rue
du
Mirail,
à
Bordeaux,
et
jetait
l'épouvante
parmi
la
population
en
renversant
tout
sur
son
passage, et en blessant deux hommes dévoués qui avaient voulu l'arrêter.
L'animal
pénètre
dans
la
cour
du
Mont-de-Piété,
mais
il
est
immédiatement
suivi
par
Burguerieu,
qui
vient
d'arriver.
L'intrépide
sauveteur
accule
la
bête
dans
un
coin, et, après une lutte de quelques minutes, parvient à l'arrêter, aux applaudissements de deux mille personnes, témoins de cet acte de courage.
A
la
même
époque,
un
terrible
incendie
détruisit
en
partie
l'Hôtel-de-Ville
de
Bordeaux.
C'est
là
que
Burguerieu,
qui
appartenait
alors
au
corps
des
sapeurs-
pompiers, retira neuf personnes de dessous les décombres, qu'il arracha à une mort certaine, car, un instant après, les plafonds s'écroulaient.
Le 17 juillet 1864 il sauva, dans le bassin d'Arcachon, à cinq cents mètres de la plage, un imprudent baigneur, le nommé Albert Sablan, qui allait se noyer.
En 1865, il arrache également aux flots le nommé Jean-Marie Prévôt.
Le
2
mars
1866,
un
bœuf
furieux,
qui
parcourait
le
quartier.
Sainte-Croix,
se
réfugie
chez
M.
Duluth,
instituteur,
rue
du
Noviciat.
L'animal
avait
déjà
blessé
cinq
personnes
et
menaçait
de
causer
d'autres
ravages,
lorsque
Burguerieu,
que
le
commissaire
de
police
avait
envoyé
chercher,
arrive
en
toute
hâte,
et,
avec
une
vigueur extraordinaire (car il est doué d'une force herculéenne), maintient la bête par les cornes, et la met dans l'impossibilité de nuire.
Plus tard, en 1867, il arrête, sur le pont de Bordeaux, une vache landaise qui, échappée à ses gardiens, menaçait d'occasionner de graves accidents.
Dans
la
même
année,
se
trouvant
à
Rochefort,
il
trouve
également
l'occasion
d'arrêter
un
bœuf
furieux
qui
parcourait
les
rues
de
la
ville.
Enfin,
le
4
septembre,
il sauve une jeune fille tombée à l'eau entre deux pontons, près de l'école de natation de Bordeaux.
En 1871, Burguerieu rappelle à la vie, par l'aspiration des poumons, un jeune homme près à s'asphyxier.
L'année ensuite, il sauve, à dix heures du soir, le nommé Henri Lesec, garçon de bains à la Bastide, qui se noyait dans la Garonne.
Les
sauvetages
opérés
par
Raymond
Burguerieu
sont
innombrables,
et
il
nous
serait
impossible
de
les
rappeler
tous.
Disons
seulement
que,
pendant
cinq
années, il fat ce service sur le pont de Bordeaux, et que pendant ce laps de temps, plus de vingt personnes lui ont dû la vie.
Enfin,
depuis
huit
ans
qu'il
appartient
aux
bains
de
natation
de
la
Bastide
comme
maître-nageur,
il
ne
se
passe
pas
de
mois
sans
que
cet
homme
dévoué
n'arrache à la mort quelque imprudent baigneur.
Nous
ne
saurions
mieux
terminer
cette
série
d'actes
de
dévouement
du
courageux
sauveteur
que
par
le
fait
suivant
:
Une
jeune-fille,
Jeanne
P.,
à
peine
âgée
de
dix-sept
ans,
que
minait
depuis
quelque
temps
des
chagrins
de
famille
qu'il
ne
nous
appartient
pas
de
reproduire
ici,
se
mourait
dernièrement
d’une
maladie
de
cœur.
Les
efforts
de
la
science
étaient
impuissants,
et
l'on
attendait
dans
l'anxiété
l’instant
où
cet
ange
allait
rendre
son
âme
au
créateur.
Les
médecins
voulurent
cependant
tenter
un
dernier
effort,
et
ils
songèrent
'à
la
transfusion
du
sang.
Mais,
où
trouver
un
homme
?
où
trouver
un
être
assez
courageux
pour
supporter
cette
opération
et
arracher
à
la
mort
cette
nouvelle
victime
?
Burguerieu
se
présenta,
lui
seul
était
capable
d'un
tel
dévouement,
lui
seul
avait
la
force de lutter contre l'implacable ennemie qui voulait s'emparer de cette malheureuse enfant.
Malgré
les
efforts
de
la
science,
l'infortunée
succomba,
après
avoir
supporté
deux
fois
cette
dangereuse
opération,
et
Burguerieu,
dont
le
dévouement
avait
été
désintéressé,
eut
la
douleur
de
ne
pouvoir
conserver
à
la
société
une
jeune
fille
dont
la
grandeur
d'âme
et
la
noblesse
de
caractère
eussent
fait
une
de
ces
femmes
dont
honore
à
juste
titre
une
famille.
Raymond
Burguerieu
n'est
pas
seulement
un
courageux
sauveteur,
il
est
aussi
un
philanthrope
dévoué,
un
de
ces
bienfaiteurs
modestes
de
l'humanité
dont
on
aime
à
rappeler
les
traits
de
charité.
Pendant
la
dernière
guerre
de
1870,
alors
que
les
blessés
arrivaient
en
foule
dans
nos
villes
du
Midi,
Burguerieu
ne
fut
pas
le
dernier
à
leur
offrir
un
refuge
chez
lui;
douze
de
ces
malheureux
furent
recueillis
chez
cet
homme,
dont
la
bonté
de
cœur
égale
le
courage,
et
pendant
trois
mois
il
employa
le
maigre
salaire
que
lui
procurait
son
état
de
garçon
boucher
au
soulagement
de
ces
pauvres enfants, qu'un misérable despote avait envoyé à la mort.
Lorsque le choléra sévissait à Bordeaux, Burguerieu sut, comme toujours, faire son devoir ; il soigna les malades avec un zèle et un dévouement digne d'éloges.
Enfin,
pendant
la
période
de
variole
qui
éclata
en
1870,
il
recueillit
chez
lui,
pendant
trois
mois,
un
malheureux
jeune
homme
atteint
de
cette
ter-
rible
maladie,
et, grâce à ses bons soins, il l'a complètement rétabli.
Burguerieu,
quoique
peu
fortuné,
n'oublia
pas
non
plus
les
devoirs
que
commande
la
charité,
et
donna
souvent
davantage
que
ses
moyens
ne
lui
permettaient.
A une époque oubliée par le généreux sauveteur, il fit don, au profit des pauvres, de deux moutons lui appartenant, et soulagea ainsi de tristes misères.
Il
appartenait
également
à
ce
brave,
de
ne
pas
oublier
ces
autres
braves
qui,
avec
le
grand
capitaine
Bonaparte,
avaient
porté
haut,
et
fait
respecter
dans
tous
les
pays,
le
glorieux
nom
de
la
France.
Il
fournit,
pendant
un
certain
temps,
une
grande
quantité
de
viande
aux
courageux
invalides
de
l'asile
Sainte-Hélène
de
Bordeaux.
Tant
de
nobles
actions,
tant
d'admirable
courage,
méritaient
une
récompense
;
le
gouvernement
le
comprit,
et
Burguerieu
obtint
:
1°
une
médaille
d’argent
de
2e
classe
;
2°
une
médaille
d'argent
de
1ére
classe
;
3°
une
médaille
d'or
de
2e
classe.
Il
fut,
en
outre,
admis
comme
membre
de
la
Société
belge
de
Sauvetage, de la Société des Sauveteurs de Carcassonne et de la Société de Confucius, de France.
Ecce
homo
!
Voilà
quel
est
celui
dont
nous
venons
d'esquisser
à
grands
traits
la
biographie.
Ne
vous
semble-t-il
pas,
ô
lecteur
!
qu'il
y
a
un
parallèle
à
établir
entre
cet
homme,
dont
l'existence
se
passe
à
arracher
à
la
mort
les
êtres
dont
elle
veut
se
saisir,
et
ces
autres
hommes,
véritables
génies
destructeurs
de
l'humanité, qui semblent n'être sur la terre que pour lui envoyer les victimes dont elle doit se repaître.
Pendant
que
le
courageux
sauveteur
lutte
et
combat
contre
la
mort,
ces
derniers,
qu'on
imagine
princes,
roi
ou
empereurs,
montent
sur
un
trône,
commandent
à
une
foule
d'esclaves
et
de
serfs,
et
voulant
satisfaire
un
caprice
ou
une
sotte
ambition,
n'ont
rien
de
plus
pressé
que
de
déclarer
la
guerre
et
de
lui
livrer
en
bloc des êtres dont elle mettrait peut-être plus de temps à s'emparer. Que de lâchetés, que de vilenies à côté de tant de dévouement !
S'il
est
vrai
qu'il
y
a
une
seconde
vie,
s'il
est
vrai
que
Dieu
récompense
là-haut
les
bonnes
actions
d’ici-bas,
lorsque
Raymond
Burguerieu
deviendra
lui-même
la
victime de celle à qui il en a tant arraché, il verra venir sans crainte l'instant où il paraîtra devant l'Être suprême.
Mais,
ce
n'est
là
qu'une
fiction,
ce
n'est
là
qu'un
idéal
auquel
nous
n'attachons
pas
plus
d'importance
qu'il
ne
mérite,
et
c'est
pourquoi
nous
voudrions
voir
la
justice
des
hommes
devancer
celle
de
Dieu.
Rappelant
donc,
pour
terminer,
les
paroles
de
ce
célèbre
avocat
dont
nous
parlions
en
commençant,
espérons
qu'il
restera encore sur la noble poitrine du courageux sauveteur bordelais une petite place pour une plus grande !
CLEIRAC
(Bordeaux, 1583 - ?)
Avocat,
auteur
de
recherches
sur
la
marine,
le
droit
maritime
et
les
monnaies.
Son
livre
"Us
et
coutumes
de
la
mer"
reste
une
référence
de
nos
jours.
On
ne
connaît pratiquement rien de sa vie.